samedi 29 décembre 2007
vendredi 28 décembre 2007
jeudi 27 décembre 2007
mercredi 26 décembre 2007
vendredi 21 décembre 2007
mercredi 19 décembre 2007
...
"un artiste n'est pas un ouvrier du divertissement
qui compte ses heures,
il se consume au feu de sa passion."
qui compte ses heures,
il se consume au feu de sa passion."
mardi 18 décembre 2007
lundi 17 décembre 2007
vendredi 14 décembre 2007
rue du Roi de Sicile
près d'un fourgon maculé de peinture,
le peintre est endormi.
Chiffons, paperasse, quelques ébauches, un livre de poche:
l'Assomoir de Zola.
Son visage est serein,
ses hanches minces et jolies.
le peintre est endormi.
Chiffons, paperasse, quelques ébauches, un livre de poche:
l'Assomoir de Zola.
Son visage est serein,
ses hanches minces et jolies.
jeudi 13 décembre 2007
je n'arrive plus à dessiner
je transpire des mains
je transpire uniquement la nuit
je n'ai plus la force
le papier est trempé
je fais des allées et venues sur le balcon
pour respirer, trouver de l'air.
Il fait chaud.
J'ai les veines des couilles qui explosent
mon crâne aussi explose...
je ne peux plus.
je transpire uniquement la nuit
je n'ai plus la force
le papier est trempé
je fais des allées et venues sur le balcon
pour respirer, trouver de l'air.
Il fait chaud.
J'ai les veines des couilles qui explosent
mon crâne aussi explose...
je ne peux plus.
mercredi 12 décembre 2007
Millionnaire
le peintre avait vu sa côte flamber
dans les années 80.
Depuis, il était tombé dans l'oubli de la spéculation.
La canicule a mis fin à son calvaire,
sa solitude.
Une délivrance en quelque sorte...
il échappe de peu à Nanterre,
la croix de bois,
le cimetière des indigents.
Il aura toujours eu de la chance.
dans les années 80.
Depuis, il était tombé dans l'oubli de la spéculation.
La canicule a mis fin à son calvaire,
sa solitude.
Une délivrance en quelque sorte...
il échappe de peu à Nanterre,
la croix de bois,
le cimetière des indigents.
Il aura toujours eu de la chance.
mardi 11 décembre 2007
lundi 10 décembre 2007
rue de la Verrerie
Les gens vont et viennent,
indifférents.
Sur le trottoir étroit,
ils se croisent.
Mon peintre est là, couché, près des voitures,
sur le dos, côté ombre.
Il est sale, pouilleux, misérable,
d'une maigreur alarmante.
Il songe...
la cigarette dans une main,
de l'autre, il gratte sa barbe irritée, boutonneuse,
peu épaisse...(2, 3 jours tout au plus)
les santiags sont posées, déposées contre ses pieds nus
qui ne lui servent plus.
indifférents.
Sur le trottoir étroit,
ils se croisent.
Mon peintre est là, couché, près des voitures,
sur le dos, côté ombre.
Il est sale, pouilleux, misérable,
d'une maigreur alarmante.
Il songe...
la cigarette dans une main,
de l'autre, il gratte sa barbe irritée, boutonneuse,
peu épaisse...(2, 3 jours tout au plus)
les santiags sont posées, déposées contre ses pieds nus
qui ne lui servent plus.
Libellés :
canicule,
Jean Pacôme,
Joseph Pacôme,
Paris,
sdf
vendredi 7 décembre 2007
page 122 l'atelier
Libellés :
Jean Pacôme,
Joseph Pacôme,
Paris,
peintre,
peintre sdf,
rue du roi de Sicile
jeudi 6 décembre 2007
mercredi 5 décembre 2007
canicule
Mon corps est sec.
L'euphorie des premières chaleurs
a laissé place à la fatigue,
l'énervement.
Je ne transpire pas.
L'euphorie des premières chaleurs
a laissé place à la fatigue,
l'énervement.
Je ne transpire pas.
page 120 ombre et lumière
Libellés :
Bastille,
canicule,
Jean Pacôme,
Joseph Pacôme,
Paris,
rivoli,
Saint-Paul
mardi 4 décembre 2007
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