mercredi 31 octobre 2007
mardi 30 octobre 2007
lundi 29 octobre 2007
repos... ou tentation
Qu'il serait doux d'aimer sans préjugé
-ne plus changer, arrêter le temps-
Qu'il serait doux de ne pas démolir
ce qu'un jour j'ai aimé.
-ne plus changer, arrêter le temps-
Qu'il serait doux de ne pas démolir
ce qu'un jour j'ai aimé.
vendredi 26 octobre 2007
jeudi 25 octobre 2007
mercredi 24 octobre 2007
au théâtre
rue de Nesles,
un vieil homme caresse la cuisse d'une brunette en blouse bleue
il est assis elle est debout
quasi nue près de lui.
Un paquet de nouilles dégouline d'un distributeur de capotes
soupe chinoise.
des véhicules militaires passent en trombe sur les quais.
On s'habitue à tout.
un vieil homme caresse la cuisse d'une brunette en blouse bleue
il est assis elle est debout
quasi nue près de lui.
Un paquet de nouilles dégouline d'un distributeur de capotes
soupe chinoise.
des véhicules militaires passent en trombe sur les quais.
On s'habitue à tout.
mardi 23 octobre 2007
lundi 22 octobre 2007
parcours
J'ai besoin de m'aérer.
Je vais faire un tour à l'expo des Singuliers.
Un repère de corsaires débordant de trésors colorés,
un vrai coffre à jouets dans lequel on circule
mais qui me laisse un arrière-goût de dépit dans le regard...
je ne suis pas en phase.
Sûrement le rhume...
Je vais faire un tour à l'expo des Singuliers.
Un repère de corsaires débordant de trésors colorés,
un vrai coffre à jouets dans lequel on circule
mais qui me laisse un arrière-goût de dépit dans le regard...
je ne suis pas en phase.
Sûrement le rhume...
vendredi 19 octobre 2007
il s'arrête
rue des Archives,
il dépose ses bagages devant un entrepôt.
J'imagine qu'il récupère des chutes,
négocie des vieux pots
avec certains magasiniers,
des personnes arrangeantes.
Je suppose, me demande,
je m'interroge toujours...
il dépose ses bagages devant un entrepôt.
J'imagine qu'il récupère des chutes,
négocie des vieux pots
avec certains magasiniers,
des personnes arrangeantes.
Je suppose, me demande,
je m'interroge toujours...
je ne sais pas où il est...
Il y a du monde,
beaucoup de monde
dehors dedans dehors.
Au comptoir, on doit jouer des coudes.
Je me penche pour guetter.
Cris des serveurs cliquetis des couverts
chuintement de la machine à café.
Un ivrogne, jeune et beau, laisse couler sa morve
dans l'assiette qu'il délaisse.
Deux vendeuses, à côté, aux seins énormes et découverts,
se curent les ongles en critiquant leurs chefs.
Moi, je sirote.
Quand soudain...
beaucoup de monde
dehors dedans dehors.
Au comptoir, on doit jouer des coudes.
Je me penche pour guetter.
Cris des serveurs cliquetis des couverts
chuintement de la machine à café.
Un ivrogne, jeune et beau, laisse couler sa morve
dans l'assiette qu'il délaisse.
Deux vendeuses, à côté, aux seins énormes et découverts,
se curent les ongles en critiquant leurs chefs.
Moi, je sirote.
Quand soudain...
mercredi 17 octobre 2007
mardi 16 octobre 2007
17 heures.
Je sors de mon sous-sol.
La journée se termine et c'est une délivrance.
J'avance bouche ouverte, les yeux brûlés par les néons.
J'avale des goulées d'air
mais je garde l'odeur et les poussières sur moi.
Ne pas penser au lendemain
surtout ne pas penser.
La journée se termine et c'est une délivrance.
J'avance bouche ouverte, les yeux brûlés par les néons.
J'avale des goulées d'air
mais je garde l'odeur et les poussières sur moi.
Ne pas penser au lendemain
surtout ne pas penser.
Chaissac
J'ai des lettres au fond des poches,
des extraits qui me plaisent. Celui-ci:
en 1938, Chaissac déclare à son médecin:
"Mon cas ne peut se guérir avec une formule chimique,
je n'ai rien d'organique. Je suis artiste et c'est incurable."
Chaissac me fait du bien.
des extraits qui me plaisent. Celui-ci:
en 1938, Chaissac déclare à son médecin:
"Mon cas ne peut se guérir avec une formule chimique,
je n'ai rien d'organique. Je suis artiste et c'est incurable."
Chaissac me fait du bien.
lundi 15 octobre 2007
samedi 13 octobre 2007
vendredi 12 octobre 2007
j'étouffe.
Il fait chaud; je prends l'air.
Intérieur - extérieur,
il fait chaud et mes jambes me trahissent.
Personne/nulle part/personne.
Paris est désertée.
Je m'enferme chez moi.
Trop de contradictions.
Intérieur - extérieur,
il fait chaud et mes jambes me trahissent.
Personne/nulle part/personne.
Paris est désertée.
Je m'enferme chez moi.
Trop de contradictions.
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