à vingt ans
de voir autant de jeunes
qui dormaient dans les rue.
jeudi 29 novembre 2007
mercredi 28 novembre 2007
mardi 27 novembre 2007
petits profits pour des ordures
...le cul, les veines,
c'est la même destruction;
que ce soit en chinois ou en albanais.
Un irrespect de l'Autre,
une négation de l'Autre.
La destruction des âmes.
c'est la même destruction;
que ce soit en chinois ou en albanais.
Un irrespect de l'Autre,
une négation de l'Autre.
La destruction des âmes.
page 114 downtown 2003
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lundi 26 novembre 2007
vendredi 23 novembre 2007
je n'ai rien contre personne
je n'ai rien à interdire
mais l'art est autre chose.
Je n'aime pas les faux-semblants.
L'art est une respiration, un masque à oxygène,
c'est une béquille pour impotents, une chaise roulante.
C'est se mettre en danger, hors du temps.
Pierre Molinier explique que :
"c'est la matérialisation de ce que sent intensément chaque individu.
(C'est) rester très sceptique, mettre en discussion, en jugement
l'éducation qu'une société collectiviste veut imposer,
ceci afin de vous confondre
dans l'uniformité d'une masse de simples d'esprit
(pour ne pas dire d'imbéciles)
en conclusion,(c'est) être irréductiblement, farouchement individualiste."
mais l'art est autre chose.
Je n'aime pas les faux-semblants.
L'art est une respiration, un masque à oxygène,
c'est une béquille pour impotents, une chaise roulante.
C'est se mettre en danger, hors du temps.
Pierre Molinier explique que :
"c'est la matérialisation de ce que sent intensément chaque individu.
(C'est) rester très sceptique, mettre en discussion, en jugement
l'éducation qu'une société collectiviste veut imposer,
ceci afin de vous confondre
dans l'uniformité d'une masse de simples d'esprit
(pour ne pas dire d'imbéciles)
en conclusion,(c'est) être irréductiblement, farouchement individualiste."
jeudi 22 novembre 2007
mercredi 21 novembre 2007
mardi 20 novembre 2007
lundi 19 novembre 2007
en partance
Aujourd'hui, le soleil s'est levé de bonne heure;
il est fier comme un coq qui s'apprête à chanter.
La lune, à côté, s'évanouit doucement;
elle prend son temps et grappille les secondes.
Elle se réchauffe à ses rayons.
Les avions, tout autour, dans une sarabande contrôlée,
abandonnent leurs traînées blanches dans le ciel sans nuage.
Il fait beau, tout est paisible,
tout va;
tranquille.
Sur le quai de la gare balayé par les vents,
j'entends les orgues magistrales...
s'ensuit un vol de corneilles agacées qui s'éloignent vers les terres.
Je n'aurai pas vu Jo durant ces quelques jours.
Ma musicienne de soeur est toujours surchargée...
on communie quand même.
il est fier comme un coq qui s'apprête à chanter.
La lune, à côté, s'évanouit doucement;
elle prend son temps et grappille les secondes.
Elle se réchauffe à ses rayons.
Les avions, tout autour, dans une sarabande contrôlée,
abandonnent leurs traînées blanches dans le ciel sans nuage.
Il fait beau, tout est paisible,
tout va;
tranquille.
Sur le quai de la gare balayé par les vents,
j'entends les orgues magistrales...
s'ensuit un vol de corneilles agacées qui s'éloignent vers les terres.
Je n'aurai pas vu Jo durant ces quelques jours.
Ma musicienne de soeur est toujours surchargée...
on communie quand même.
vendredi 16 novembre 2007
Place du Marché aux pommes
Des mômes de douze ans font les clowns en vélo,
les canettes de bière planquées sous les blousons;
des gamins défoncés, silencieux comme leurs pères.
Une fillette, vraie peinture hollandaise,
rentre chez elle, à pied,
un bébé dans les bras.
Elle est saoule.
J'arrête de boire!
les canettes de bière planquées sous les blousons;
des gamins défoncés, silencieux comme leurs pères.
Une fillette, vraie peinture hollandaise,
rentre chez elle, à pied,
un bébé dans les bras.
Elle est saoule.
J'arrête de boire!
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jeudi 15 novembre 2007
page 105 le vent dans les saules
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mercredi 14 novembre 2007
mardi 13 novembre 2007
lundi 12 novembre 2007
vendredi 9 novembre 2007
service de réinsertion.
Je note:
*Il est nécessaire de définir l'activité artistique.
-Premier temps: l'artiste replié sur lui-même développe un savoir-faire.
-Deuxième temps: il va à la rencontre du public.
Nous intervenons entre ces deux temps car généralement les artistes Rmistes n'ont pas une réelle connaissance des difficultés que cela suppose.
(D. ironise:"il est vrai qu'au bout de cinq ans de galère, on n'a pas conscience des problèmes!")
*Il nous a paru indispensable de mettre en place une analyse des pratiques avec un psychologue.
*Nous travaillons à réorienter 70% de notre public; public que nous devons accompagner sur un travail de deuil de son ambition.
*La débrouille et le travail non déclaré sont récurrents de la discipline artistique avec la difficulté de sortir du cercle vicieux qui consiste à bénéficier de la couverture sociale du RMI. (D. s'enflamme:"Ils oublient un peu vite les ouvriers qui bossent au noir, les fonctionnaires qui travaillent pour leur compte sur leur lieu de travail; la débrouille obligatoire et généralisée!")
Notre objectif est d'amener les artistes Rmistes à se déterminer autour de trois axes:
1° Axe professionnel. L'artiste devra se consacrer à la création d'une entreprise car l'alternative retenue par l'artiste est d'attendre que cela se fasse.(alternative rendue possible par le Rmi.)
2°Axe amateur. Il lui faut une activité complémentaire pour alimenter une activité artistique en panne faute de moyens.(D. s'énerve:"C'est toujours des boulots de merde avec des horaires à la con, des contrats temporaires qui t'épuisent et te rongent.")
3°Axe thérapeutique. Il faut éviter tout phénomène d'illusion.
Silence.
*Il est nécessaire de définir l'activité artistique.
-Premier temps: l'artiste replié sur lui-même développe un savoir-faire.
-Deuxième temps: il va à la rencontre du public.
Nous intervenons entre ces deux temps car généralement les artistes Rmistes n'ont pas une réelle connaissance des difficultés que cela suppose.
(D. ironise:"il est vrai qu'au bout de cinq ans de galère, on n'a pas conscience des problèmes!")
*Il nous a paru indispensable de mettre en place une analyse des pratiques avec un psychologue.
*Nous travaillons à réorienter 70% de notre public; public que nous devons accompagner sur un travail de deuil de son ambition.
*La débrouille et le travail non déclaré sont récurrents de la discipline artistique avec la difficulté de sortir du cercle vicieux qui consiste à bénéficier de la couverture sociale du RMI. (D. s'enflamme:"Ils oublient un peu vite les ouvriers qui bossent au noir, les fonctionnaires qui travaillent pour leur compte sur leur lieu de travail; la débrouille obligatoire et généralisée!")
Notre objectif est d'amener les artistes Rmistes à se déterminer autour de trois axes:
1° Axe professionnel. L'artiste devra se consacrer à la création d'une entreprise car l'alternative retenue par l'artiste est d'attendre que cela se fasse.(alternative rendue possible par le Rmi.)
2°Axe amateur. Il lui faut une activité complémentaire pour alimenter une activité artistique en panne faute de moyens.(D. s'énerve:"C'est toujours des boulots de merde avec des horaires à la con, des contrats temporaires qui t'épuisent et te rongent.")
3°Axe thérapeutique. Il faut éviter tout phénomène d'illusion.
Silence.
jeudi 8 novembre 2007
mercredi 7 novembre 2007
fonction-public
Certains milieux de l'Art se plaignent à leur ministre de tutelle,
font la grève, pleurnichent.
Ils sabotent les spectacles un peu partout en France.
Ils crient à l'assassin car l'État veut réduire leurs allocations spécifiques...
-"Je ne veux pas prendre parti mais comment font les peintres?"
-"Nous sommes les Arts vivants!" me rétorque-t-on.
-"Oui, oui, d'accord. Mais les Arts Plastiques ne sont-ils pas vivants?"
-"C'est pas pareil."
Je ne me fâcherai pas (Ils sont nombreux et bruyants.)
mais qu'en est-il des techniciens, des administratifs?
Sont-ils intermittents, intérimaires, vacataires ou stagiaires?
Est-ce un métier ou un statut?
Je n'ai pas de réponse et c'est toujours les mêmes qui trinquent.
Santé!
font la grève, pleurnichent.
Ils sabotent les spectacles un peu partout en France.
Ils crient à l'assassin car l'État veut réduire leurs allocations spécifiques...
-"Je ne veux pas prendre parti mais comment font les peintres?"
-"Nous sommes les Arts vivants!" me rétorque-t-on.
-"Oui, oui, d'accord. Mais les Arts Plastiques ne sont-ils pas vivants?"
-"C'est pas pareil."
Je ne me fâcherai pas (Ils sont nombreux et bruyants.)
mais qu'en est-il des techniciens, des administratifs?
Sont-ils intermittents, intérimaires, vacataires ou stagiaires?
Est-ce un métier ou un statut?
Je n'ai pas de réponse et c'est toujours les mêmes qui trinquent.
Santé!
mardi 6 novembre 2007
lundi 5 novembre 2007
samedi 3 novembre 2007
vendredi 2 novembre 2007
institution
Une expo me paraît attrayante:
Une expo de groupe, un collectif,
des gens qui ont rythmé mon adolescence!
Des graphistes, des peintres qui ont foulé la rue,
qui sont sortis des sentiers battus pour prendre le vent de l'Histoire.
J'apprécie leur parcours, leurs discours, leur travail.
J'entre.
C'est beau.
[...] C'est creux. Un empilement de tableaux,
de la déco de supérette, pas d'élégance, pas de plaisir.
Mon amertume est à la hauteur de mon attente.
J'ai besoin d'être vachard, d'être méchant à outrance.
Ces peintres ont 50 ans (la quarantaine peut-être);
bedonnants (pour certains), ils ont la prétention de la réussite...
J'ai 35 ans. J'ai tout raté et je suis aigri, d'accord!
...mais, j'ai horreur que l'on casse mes rêves,
que l'on m'enlève mes dernières illusions.
La révolte des vieux ne s'exprime pas dans les galeries!
J'emmerde! comme dirait l'autre.
J'emmerde et je suis triste.
Une expo de groupe, un collectif,
des gens qui ont rythmé mon adolescence!
Des graphistes, des peintres qui ont foulé la rue,
qui sont sortis des sentiers battus pour prendre le vent de l'Histoire.
J'apprécie leur parcours, leurs discours, leur travail.
J'entre.
C'est beau.
[...] C'est creux. Un empilement de tableaux,
de la déco de supérette, pas d'élégance, pas de plaisir.
Mon amertume est à la hauteur de mon attente.
J'ai besoin d'être vachard, d'être méchant à outrance.
Ces peintres ont 50 ans (la quarantaine peut-être);
bedonnants (pour certains), ils ont la prétention de la réussite...
J'ai 35 ans. J'ai tout raté et je suis aigri, d'accord!
...mais, j'ai horreur que l'on casse mes rêves,
que l'on m'enlève mes dernières illusions.
La révolte des vieux ne s'exprime pas dans les galeries!
J'emmerde! comme dirait l'autre.
J'emmerde et je suis triste.
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